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Le bon espacement des cultures indispensable au potager :

Certaines plantes potagères, comme les légumes racines (carottes, radis, betteraves, céleris) sont moins sensibles que d’autres à des densités de plantation importantes. Les légumes à feuilles, comme les épinards, le céleri, les salades peuvent aussi être plantés de façon drue, mais au risque de voir les maladies se développer facilement surtout les années humides. Les légumes à fruits, comme les poivrons et les tomates ont besoin d’espace pour arriver à maturité. Les légumes comme les melons, les concombres ou les potirons demandent de larges intervalles pour s’étaler et profiter de la lumière.

Distances de plantation des légumes racines :

• Ail :

– Entre les rangs 20 cm

– Sur le rang 12/15 cm

• Betteraves :

– Entre les rangs 30 cm

– Sur le rang 5 cm

• Carottes : 

– Entre les rangs 30 cm

– Sur le rang 3-5 cm

•  Navets : 

– Entre les rangs 40 cm

– Sur le rang 5-15 cm

• Oignons :

– Entre les rangs 30 cm

– Sur le rang 5-10 cm

• Pommes de terre :

– Entre les rangs 80 cm 15 cm

– Sur le rang 20-30 cm

• Radis :

– Entre les rangs 30 cm

– Sur le rang 2-4 cm

• Salsifis :

– Entre les rangs 45 cm

– Sur le rang 10 cm

Distances de plantation des légumes à feuilles :

• Bettes  :

– Entre les rangs 45 cm

– Sur le rang 15 cm

• Choux   :

– Entre les rangs 60 cm

– Sur le rang 30-45 cm

• Choux de Bruxelles : 

– Entre les rangs 60 cm

– Sur le rang 40-60 cm

•  Choux frisés non pommés : 

– Entre les rangs 50 cm

– Sur le rang 50-60 cm

• Choux-fleurs  :

– Entre les rangs 30 cm

– Sur le rang 5-10 cm

• Choux-raves  :

– Entre les rangs 45 cm

– Sur le rang 15 cm

• Endives :

– Entre les rangs 45 cm

– Sur le rang 25-30cm

• Épinards :

– Entre les rangs 40 cm

– Sur le rang 8-15 cm

• Laitues :

– Entre les rangs 30-40 cm

– Sur le rang 25-30 cm

• Scaroles et frisées :

– Entre les rangs 45 cm

– Sur le rang 30 cm

• Panais  :

– Entre les rangs 45 cm

– Sur le rang 25 cm

• Poireaux :

– Entre les rangs 20 cm

– Sur le rang 15 cm

Distances de plantation des légumes à fruits :

• Concombres   :

– Entre les rangs 120 cm

– Sur le rang 40-50 cm

• Courgettes   :

– Entre les rangs 150 cm

– Sur le rang 70-120 cm

• Haricots secs  : 

– Entre les rangs 20-25 cm

– Sur le rang 15-20 cm

•  Haricots verts : 

– Entre les rangs 20-205 cm

– Sur le rang 10 cm

• Maïs  :

– Entre les rangs 60 cm

– Sur le rang 20-30 cm

• Melons   :

– Entre les rangs 120 cm

– Sur le rang 30-40 cm

• Pastèques :

– Entre les rangs 180 cm

– Sur le rang 150-200cm

• Pâtissons :

– Entre les rangs 150 cm

– Sur le rang 60-100 cm

• Pois :

– Entre les rangs 60 cm

– Sur le rang 5-10 cm

• Poivrons :

– Entre les rangs 45 cm

– Sur le rang 30-60 cm

• Potirons  :

– Entre les rangs 150 cm

– Sur le rang 90-150 cm

• Tomates :

– Entre les rangs 80 cm

– Sur le rang 40-60 cm

Fabrication et utilisation de concentré de consoude (souvent appelé jus de consoude et parfois purin).

La méthode de fabrication est différente de celle du purin mais le principe est le même et l’utilisation est aussi très voisine.

Pour fabriquer le concentré on entasse les feuilles de consoude dans un récipient au fond percé d’un trou : Un bidon ou  un seau par exemple. On place un poids au-dessus des feuilles et en bas un récipient pour recevoir le jus. Ce jus sera dilué à 1/40 avant emploi. Vous pouvez voir une vidéo sur la fabrication de jus concentré de consoude ici

Au jardin, le jus doit être dilué à raison de 1 volume de jus pour 40 volumes d’eau soit 250 mL de jus pour un arrosoir de 10 L d’eau pour pouvoir arroser vos tomates, courgettes, fleurs etc

( 1 litre de jus pour 40 litres d’eau)

La Consoude Bocking 14:

Cet hybride, croisement de Symphitum x Uplandicum, a été développé par la H.D.R.A (Henry Doubleday Research Association) en la personne de Lawrence D.Hills dans la station anglaise de Bocking dans l ‘Essex. L’ hybride n°14 est particulièrement bien adapté pour la permaculture. Elle permet de récupérer gratuitement les précieux nutriments dans le sol, ces racines fonctionnant telle une pompe. C’est surtout au niveau de la potasse que celle-ci se montre la plus efficace, la Bocking 14 en n’en fixant plus du double que la consoude officinale, faculté d’autant plus interessante qu’il n’existe que peu d’engrais organiques potassiques.  Par contre celle-ci a la particularité de donner à ses feuilles un goût particulièrement amer, la rendant inconsommable par le bétail. Pour un usage fourrager il faudra lui préférer la Bocking n°4 bien mieux adaptée à cette fonction.

Par rapport à sa soeur , la consoude officinale, la consoude de Russie ou Bocking 14 a l’avantage de ne pas connaitre de maladies et d’ avoir un rendement bien supérieur, en sa défaveur elle a un coût pour sa mise en place : achat de plants.

Attention au surdosage, c’est un produit vraiment concentré !

La Hugelkultur, ou culture agricole biologique autofertile en butte, est beaucoup plus simple qu’elle n’en a l’air. Basée sur la décomposition des matières à très long terme, cette technique de jardinage permet de faire pousser les herbes, les plantes, les légumes, les fruits, les fleurs… Sans jamais devoir arroser! Le secret? La décomposition lente des matières qui libérera de l’engrais naturel sur plusieurs années (10 à 20 ans). En parallèle, la butte agira comme une éponge et conservera l’humidité absorbée des pluies et du sol. Aucun engrais nécessaire et suite à la mise en place initiale, plus aucun travail à effectuer – outre la cueillette et la dégustation!

PLANTER À LA MODE DE LA HUGELKULTUR

1. Creuser un trou d’un mètre de profondeur, de la longueur et largeur désirées.
2. Pour assurer un bon drainage, poser de la grosse roche et des cailloux au fond du trou.
3. Sur les roches, entasser des grosses bûches récupérées d’un arbre déjà décédé.
4. Recouvrir le tout de branchage.
5. Déposer plusieurs couches arables (paillis, litière à poules, foin, etc.) bien humides et de différentes tailles, en alternant avec d’épaisses couches de fumier. Monter la bute à une hauteur d’environ 1 m.
6. Arroser généreusement entre chaque couche.
7. Recouvrir le tout de terre, de paille, de branches.
8. Planter.
9. Attendre deux à trois ans pour que la butte atteigne son plein potentiel.

Parfaitement adapté aux températures les plus froides, ces petits choux robustes sont assez peu exigeants. Les choux de Bruxelles poussent lentement. Ils mettront plus de 6 mois pour atteindre leur taille définitive. Les semis se font la plupart du temps en pépinière et démarrent à la mi-avril. Les premières récoltes débutent au mois de septembre.

La levée des graines est plutôt rapide ; en général au bout de 8 à 10 jours. Lorsque les plants ont trois ou quatre vraies feuilles, repiquez-les. Au bout d’un à deux mois, les plants serront suffisamment développés pour être repiqués au jardin. Une dizaine de plants de choux de Bruxelles devraient suffire pour la consommation d’une famille.

Plantation

Dans une terre richement amendée à l’automne, formez un trou, apportez-y du compost si la préparation n’a pas été faite à l’automne. Enterrez le plant jusqu’aux feuilles. Rebouchez, formez une cuvette et arrosez généreusement.

Évitez de cultiver les choux de Bruxelles dans une terre riche en azote. Le chou de Bruxelles préfère des sols moins riches. Trop de fumure rend les pommes plus petites et moins résistantes.

Les choux de Bruxelles ne demandent pas beaucoup d’entretien. Comme ils poussent lentement, leurs besoins en eau sont assez faibles. De même, un sol pauvre leur suffit. D’ailleurs, évitez de leur donner de l’engrais, cela favoriserait la pousse du feuillage, au détriment de la formation des petites pommes comestibles.

Arrachez régulièrement quelques feuilles, surtout celles qui pendent et touchent le sol. Cela aèrera un peu les plants, les allègera et permettra aux pommes de mieux se développer.

Durant la culture, si vous constatez la présence d’oeufs de piérides (papillon dont les chenilles dévorent les choux) sous les feuilles, enlevez-les simplement à la main. Le chou de Bruxelles ne craint pas les gelées, bien au contraire. Cela lui donne un goût plus sucré.

Bénéfices

Le chou de Bruxelles est un légume principalement constitué d’eau (90%) et donc peu calorique mais aussi riche en vitamine C et en fibres. Il contient également de nombreux minéraux  comme du potassium, du calcium et du magnésium. Enfin, grâce à son apport en lutéine et en zéaxanthine, 2 antioxydants, il agit sur le vieillissement.

Le personnage du Concombre masqué, un cucurbitacé bavard et philosophe, évolue dans un univers parfois assez absurde et a (au sens propre) une araignée au plafond. Les histoires, souvent des enchaînements d’événements oniriques, se déroulent dans un non-sens apparent.

Source : Mandryka

Dès le mois d’avril-mai, on peut partir le plant de concombre, qu’on repique au jardin une fois passé tout risque de gel. Planter 3-4 graines dans des godets remplis de terreau mélangé à du compost et maintenir la température à 20 °C. Lorsque la température extérieure est assez chaude, on peut transplanter les petits plants au jardin.

Comment semer les tomates

Faites tremper les graines dans l’eau la veille du semis, cela facilite la germination en ramollissant l’enveloppe extérieure. Il faut une semaine et une température comprise entre 20 et 25°C pour déclencher la germination.

2 mois plus tard les plants seront prêts pour être plantés au potager en Juin, après les dernières gelées.

L’utilisation des caissettes permet de gagner de l’espace, mais nécessite un repiquage. Les pots et godets permettent aux plantules de recevoir plus de lumière et s’étiolent moins. En outre, comme il n’y a pas de repiquage, la croissance des plants est plus rapide.

Dès l’émergence des plantules, il faut alors donner de la lumière à vos plants pour qu’ils se  développent, en leur choisissant un endroit bien exposé et une température relativement fraîche (18 degrés environ) . Évitez également de couvrir avec une cloche en verre, car la température sera trop élevée. Vaporisez au moins une fois par semaine.

Vous devez attendre que les plants aient formé 2 vraies feuilles qui vont apparaître entre les 2 cotylédons ( qui peuvent ressembler à des feuilles); le pied doit mesurer environ 6 cm. Saisissez délicatement le plant par le milieu de la tige et faites-le glisser dans le trou : Il faut enfoncer la plantule jusqu’aux premières feuilles pour qu’un maximum de tige soit enterré. Cette tige formera elle aussi de puissantes racines qui vont stabiliser le plant, et surtout cela vous permet de rattraper un plant qui aurait filé. Pour un semis en caissette, repiquez en godet dès qu’apparaissent les premières feuilles

Pour que les graines de tomates germent rapidement, la température optimale du terreau, c’est 21°C et la levée se fait en 5 jours environ.

Ensuite pour que les plants de tomates se développent le mieux possible, ils ont besoin d’une température entre 15 et 25°C. C’est un besoin encore plus important pour les plants de tomates. Les conditions optimales, c’est 14 heures de soleil par jour.

Rempoter chaque plant séparément

Une fois que deux feuilles sont apparues (en plus des cotylédons), vous devez repiquez dans des pots individuels chaque pieds de tomates. Ils vont ainsi continuer leur développement moins à l’étroit. Environ 2 semaines avant de transplanter vos tomates au potager, il faut commencer à les sortir pour les habituer à la fraîcheur et au vent.

Comment réussir les semis de poivrons

1 – Chaleur avant tout!

Plus encore que la tomate, cette Solanacée cultivée en annuelle, originaire d’Amérique du Sud, exige chaleur et lumière. Vérifier la durée germinative de vos graines, elle est environ de 4 ans.

En mars ou avril, semer les poivrons sur couche chaude ou en serre chauffée à 20 °C au minimum. La température optimale est de 24 °C pour une bonne levée.

2 – Lumière et eau en permancence

Semer les poivrons en terrine en formant un rang tous les 5 cm, ou en godet, à raison d’une graine tous les 5 cm. Recouvrir les graines de 0,5 cm de terreau. Placer les semis de poivrons à la lumière. Tasser, arroser en pluie fine et maintenir humide les semaines suivantes. La levée intervient de 10 à 15 jours plus tard.

3 – Repiquage à bon escient

Au bout d’un mois, quand les plants atteignent 5 cm de hauteur, repiquer les poivrons dans des pots de 8 cm de diamètre. Si le temps ne permet pas de repiquer les poivrons en place vers la fin mai ou début juin, conserver les plants de poivrons sous abri dans de gros godets.

4 – Semis en place

Les semis de poivrons peuvent être réalisés directement en place dès le mois de juin. Offrir aux poivrons une exposition très ensoleillée et abritée du vent. Amender le sol avec du compost bien décomposé. Puis semer les graines en lignes espacées de 50 cm en les recouvrant légèrement. Maintenir le sol frais jusqu’à la levée et conserverer un plant tous les 50 cm.

5 – Démarrage délicat

Un substrat trop humide et une température trop fraîche risquent d’entraîner une fonte des semis dès les premiers jours. Mais par la suite, au potager, les poivrons ont peu d’ennemis, hormis les pucerons. Au même titre que les tomates, protéger les poivrons des excès d’eau afin d’éviter le mildiou.

Comment arroser piments et poivrons au potager cet été ?

Fréquence des arrosages : 1 fois par semaine si le sol est paillé. Ils supportent assez bien la sécheresse. Qualité de l’eau : à la température extérieure. Arroser au pied, en faisant attention de ne pas mouiller le feuillage.

Il est possible de semer et planter des poivrons pendant plusieurs années au même endroit. Il est cependant conseillé de leur faire succéder poireaux ou haricots notamment pour apporter de nouveau de l’azote au sol.

Pour faire germer vos graines de poivrons, disposez les graines la veille sur un petit coton humidifié et placez le tout au réfrigérateur. Prévoyez 3 à 4 graines pour obtenir un pied de poivron.

Semez-les ensuite en godets en éparpillant bien les graines et en les recouvrant d’un terreau de qualité. Une fois que vos semis ont germé, qu’ils atteignent quelques centimètres et qu’ils ont au moins 2 feuilles, sélectionnez les plus beaux et les plus vigoureux pour les repiquer dans des contenants individuels.

Les bibittes

Identifiez les insectes nuisibles et  ravageurs au jardin

Voir:   Un Jardin pour la Vie

L’éclairage

Les semis ont besoin de 12 à 14 heures de luminosité par jour. Lors que la luminosité naturelle est insuffisante, l’achat de fluorescent (LED) expressément conçu pour les plantes est fortement recommandé .

ATTENTION au rebord de fenêtre, la température peut descendre considérablement et tuer vos semis.

La température

La chaleur est un facteur essentiel pour la germination de vos semis. La plupart des graines demandent une température entre 21°C et 24°C afin d’avoir une bonne germination. Toute fois, les tomates, le poivron et l’aubergine demandent une température plus élevée soit entre 25°C et 30°C. Lorsque vos plants sont enfin levés des températures de 18°C le jour et 15°C la nuit sont suffisants.

Si la température intérieure de votre maison n’est pas suffisante, il n’est pas nécessaire d’augmenter le chauffage. L’achat et l’utilisation de tapis chauffant est possibles sous vos pots de semis. Le tapis chauffant pour semis réchauffera la zone d’enracinement et favorisera la germination ainsi que la croissance du système racinaire.

Le terreau

Le choix du terreau est essentiel. Il devra apporter à la semence tout ce dont elle aura besoin pour la germination et par la suite, il favorisera l’enracinement de la jeune plantule. Un substrat sain, poreux et léger à base de mousse de tourne et de vermiculite est préférable.
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J’aime particulièrement le terreau pour semis Agro Mix de Fafard. Il est approuvé pour la culture biologique, abordable et de très bonne qualité.
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Le taux d’humidité

Un taux d’humidité élevé est essentiel, mais sans trop. Un substrat trop saturé d’eau favorise la prolifération des champignons, des pourritures ainsi que la fonte des semis. Si vous utilisez des mini serre à semis, il est important de retirer le couvercle dès l’apparition de la plantule.

Source : Un Jardin pour la Vie

Le Regroupement des Jardiniers Écologiques (R.J.É.) a comme objectifs de soutenir et d’accompagner les jardiniers dans leur apprentissage, de partager une vision d’équilibre naturel, de valoriser les méthodes de cultures et de production d’aliments sains et vivants qui soutiennent la vie et la santé.

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